Par Michel Montignac
Par Michel Montignac
L’acide folique (vitamine B9) est étroitement impliqué dans le métabolisme des protéines et celui du matériel génétique (ADN, ARN).
Il participe également à la synthèse des neuromédiateurs qui jouent un rôle fondamental dans le métabolisme des neurones et des nerfs.
Une carence en acide folique peut entraîner de l’anémie, des troubles digestifs et neurobiologiques. Elle augmente par ailleurs le taux d’homocysteine dans le sang qui est un facteur de risque cardiovasculaire.
Chez la femme enceinte une carence en vitamine B9 peut se révéler problématique (retard de croissance du fœtus, augmentation du risque de prématurité…).
Or, selon les études épidémiologiques, 30 % des femmes en âge de procréer sont carencées en B9.
Mais il faut savoir aussi que l’âge est un facteur de diminution des réserves d’acide folique et qu’une carence peut très bien être à l’origine d’un ralentissement des fonctions cérébrales.
De nombreux aliments contiennent de l’acide folique en quantité très variable.
Mais celui qui en contient le plus est le foie gras : dix à quinze fois plus que la viande, le poisson, les agrumes et le pain.
Le foie gras reste bien sûr un aliment festif et donc occasionnel. Cependant, parce que nous sommes soucieux du bien-être des animaux, nous souhaitons vous recommander le foie gras produit par une ferme espagnole éthique qui ne pratique pas le gavage forcé : Sousa & Labourdette (http://www.sousa-labourdette.com/).