La revue scientifique « ARCHIVES OF PEDIATRICS AND ADOLESCENT MEDECINE » de  juin 2005 a publié une étude intéressante, sinon alarmante, sur les risques de décalcification encourus par les adolescents qui consomment régulièrement des boissons au cola.

L’étude porte sur 460 adolescents de 15 ans en moyenne. 80 % d’entre eux consommaient régulièrement des sodas dont 2/3 des colas. Une adolescente sur cinq avait déjà eu au moins une fracture.

Les auteurs mettent en évidence que ce risque de fracture est multiplié par 3 lorsque le soda consommé est un cola sans qu’il y ait de différence entre les colas sucrés (classiques) et les non sucrés (light).

L’explication des scientifiques, reprend une hypothèse émise depuis de nombreuses années par certains de leurs confrères. C’est la présence de l’acide phosphorique dans les boissons au cola qui serait responsable de cette situation.

En effet, non seulement l’acide phosphorique perturbe le processus naturel de calcification, ce qui est particulièrement grave chez les enfants, mais il contribue à réduire la masse osseuse.

Or, une masse osseuse plus faible est un facteur de risque de fracture important pour un adolescent. Mais il faut savoir qu’il constitue aussi un facteur d’aggravation potentiel des effets d’une éventuelle ostéoporose future.