Par Michel Montignac
Par Michel Montignac
Les triglycérides sont des graisses présentes dans le sang. Le contrôle de leur taux est parfois oublié, voire négligé, masqué le plus souvent par l’abondance de l’information relative à l’hypercholestérolémie. Or l’hypertriglycéridémie n’en est pas moins un facteur de risque cardiovasculaire à part entière.
L’excès de triglycérides a en effet des effets atherogènes :
il diminue le taux de HDL cholestérol (le bon)
il réduit les particules de LDL cholestérol (le mauvais) ce qui en augmente le facteur de risque.
Il favorise l’insulinorésistance contribuant ainsi à la prise de poids.
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, l’hypertriglycéridémie n’est pas seulement la conséquence d’une consommation excessive de graisse car les triglycérides proviennent essentiellement de la dégradation par le foie des mauvais glucides.
Mais chez certaines personnes la consommation d’alcool, même modérée, peut aussi constituer un facteur responsable.
Dans la plupart des cas, une modification des habitudes alimentaires ramène les taux de triglycérides à des valeurs normales.
La première mesure à prendre est de supprimer la consommation de glucides à index glycémique élevé et en particulier le sucre, les farines blanches et surtout les pommes de terre.
Dans son étude sur les effets induits de la méthode Montignac publié en 2001 dans le British Journal of Nutrition, le professeur Dumesnil de l’université de Québec à montré que les triglycérides diminuaient de 35 % en six jours du fait du choix exclusif de glucides à index glycémique bas.
La deuxième mesure consiste à supprimer les graisses saturées en privilégiant la consommation des acides gras mono insaturés (huile d’olive) et poly insaturés (oméga 3).
Pour diminuer les triglycérides il convient enfin de privilégier les aliments riches en antioxydants (crudités, fruits) voire de supplémenter (pycnogénol 50, resveratol).