Les glucides (ou hydrates de carbone) sont des molécules métabolisées en glucose par le corps (voir les fondements scientifiques de la méthode Montignac). L’index glycémique mesure l’élévation de la glycémie (sucre dans le sang) après la consommation d’un aliment contenant du sucre ou de l’amidon, c’est à dire d’un glucide. Donc, seuls les aliments de la famille des glucides ont un Index Glycémique. On trouve dans cette catégorie, notamment : le pain, toutes les graines, les pommes de terre, le riz, le sucre, les fruits, les légumes verts et les légumineuses (lentilles, haricots, pois chiches, soja…). Les protéines sont un assemblage d'acides aminés. Les protéines ont des fonctions diverses dans l’organisme. Leur consommation contribue à la sensation de satiété. On les trouve dans toutes les viandes (volaille, bœuf, mouton, porc), dans les charcuteries, les œufs et les fromages. Les lipides sont les matières grasses qui sont contenues dans les aliments. Cette catégorie comprend les huiles, le beurre, le saindoux, la crème fraîche. La plupart des aliments sont des combinaisons de glucides, lipides et protéines mais c’est la quantité dominante de l’un de ces trois éléments qui conduira au classement dans une catégorie en particulier. Par exemple, le lait contient un peu de graisse (3,5%) mais beaucoup de lactose (ou « sucre du lait »). On le considère donc comme un glucide. Par ailleurs, la viande de poulet contient un peu de graisse mais beaucoup de protéines. Elle sera donc classée sans la catégorie des protéines.

Les graisses (lipides) sont métabolisées différemment selon la nature de leurs acides gras. - Les graisses saturées (viande, beurre, laitages entiers, œufs…) sont très facilement stockées car elles ne subissent aucune transformation métabolique. - Les graisses mono insaturées (huile d’olive, graisse d’oie, avocat) ont l’avantage de faire baisser la glycémie et ne sont pas facilement stockables car elles doivent être transformées. - Les graisses polyinsaturées (Omega 3 des poissons, huile de canola) sont très difficilement stockables, de plus, leur métabolisation entraîne une dépense énergétique supérieure à leur contenu calorique.

Pendant plusieurs décennies, les seuls régimes qui existaient étaient hypocaloriques. Car on pensait que le seul moyen de maigrir, c’était de manger moins et surtout de supprimer le graisses qui sont très caloriques. Le Dr. Atkins qui est apparu dans les années 70 fut le premier à prétendre que le vrai problème dans la prise de poids c’était les hydrates de carbones (glucides). Son régime consistait donc à interdire tous les glucides et à autoriser les protéines et les graisses ad libitum, ce qui fut considéré comme dangereux sur le plan cardiovasculaire étant donné l’absence de recommandation dans leur choix. La méthode Montignac n’est ni une variante, ni une version atténuée du régime Atkins. Car c’est un régime qui n’exclut aucune catégorie d’aliment. Au contraire du régime Atkins, les glucides sont même recommandés, mais ils doivent être choisis parmi ceux dont l’index glycémique est bas. Quant aux graisses elles sont choisies sur le critère de la diminution des facteurs de risques cardiovasculaires. En conclusion, il faut reconnaître que le régime hypocalorique d’une part et le régime Atkins d’autre part, sont totalement déséquilibrés puisque l’un supprime les graisses et l’autre les glucides. La méthode Montignac est en revanche le seul mode alimentaire qui soit totalement équilibré.

La méthode Montignac a pour principe fondamental la consommation de glucides à index glycémique bas et surtout très bas qui entraînent des réponses glycémiques et insuliniques très faibles. Cela a pour conséquence bénéfique de prévenir la prise de poids et d'éviter les hypoglycémies réactionnelles. Les règles fondamentales du suivi de la méthode Montignac sont les suivantes :

- Dans la Phase 1 il y a trois types de repas possible :

Le repas M Glucide (GP) – à savourer idéalement au petit déjeuner et dîner

Ce type de repas comprend du couscous, muesli, riz basmati, etc. Ce sont des glucides dont l’index glycémique est compris entre 35 et 50. Nous les identifions dans la liste des IG avec la couleur orange (cf. tableau des index glycémiques).

On peut associer à ce type de glucides des protéines maigres : blanc d’œuf, laitage 0%, fromages allégés, poissons maigres et fruits de mer, blanc de poulet et de dinde, jambon cuit de porc, de dinde et de poulet, escalope de veau, viande séchée, roastbeef, autruche.

1 cuillère à soupe par personne d’huile d’olive ou de colza (acides gras mono-insaturés) ou d’huile de noix, de lin ou de germe de blé (acides gras oméga-3) est autorisée en accompagnement.

• Exemple 1 : couscous et blanc de poulet

• Exemple 2 : riz basmati et moules aux échalotes et au vin blanc.

Le repas M Gourmand (PL) – à savourer idéalement au déjeuner

Ce type de repas comprend des haricots blancs, brocolis, tomates, pois chiches, etc. Ce sont des glucides dont l’index glycémique est inférieur ou égal à 35. Nous les identifions dans la liste des IG avec la couleur verte (cf. tableau des index glycémiques).

On peut associer à ce type de glucides des protéines qui contiennent des graisses en quantité normale (œufs, volailles, viandes, fromages). On évitera cependant les fritures, les fondues, les plats qui baignent dans l’huile, et les charcuteries grasses (rillettes, saucissons, saucisses).

• Exemple 1 : salade verte vinaigrette et omelette au fromage.
• Exemple 2 : flageolets ou poêlé de légumes et faux-filet.

Le repas M Léger – à savourer  idéalement au dîner

Ce type de repas comprend le même type de glucides que le M Gourmand (haricots blancs, brocolis, tomates, pois chiches, etc.), toujours repérables dans la liste des IG par la couleur verte, auxquels on associe cette fois, des protéines maigres : blanc d’œuf, laitage 0%, fromages allégés, poissons maigres et fruits de mer, blanc de poulet et de dinde, jambon cuit de porc, de dinde et de poulet, escalope de veau, viande séchée, rosbif, autruche.

1 cuillère à soupe par personne d’huile d’olive ou de colza (acides gras mono-insaturés) ou d’huile de noix, de lin ou de germe de blé (acides gras oméga-3) est autorisée en accompagnement.

Dans la phase 2, le repas équilibré (protéines, lipides, glucides) peut contenir tous les glucides dont l’IG est inférieur ou égal à 50.
La liste la plus actualisée des IG des aliments est celle disponible sur le site Internet et mise à jour très régulièrement en fonction des nouvelles études scientifiques publiées.

L’application de ces principes ne pourra garantir des résultats satisfaisants que si l’ensemble de la philosophie de la méthode Montignac est correctement suivie après avoir été bien comprise.

Pour maigrir, il convient de diminuer jusqu’au minimum le niveau de sécrétion d’insuline afin de bloquer la lipogenèse (processus de constitution des graisses de réserve) et d’activer la lipolyse (processus de libération et de consommation des graisses de réserve).

Repas M Glucide (ou GP) : repas composé de glucides dont l’IG est compris entre 35 et 50. Les graisses sont admises en très petite quantité.

Repas M Gourmand (ou PL) : repas composé de glucides dont l’IG est inférieur à 35. Les graisses sont admises en quantité normale.

Repas M léger : repas composé de glucides dont l’IG est inférieur à 35. Les graisses sont admises en très petite quantité.

Il y a donc trois cas de figure :

• Soit le repas est un M Glucide (ou GP), c'est-à-dire constitué essentiellement de glucides dont l’index glycémique est compris entre 35 et 50. Dans ce cas, seules seront autorisées les graisses oméga 3 (poissons crus ou pochés ou cuits à la vapeur) et dans une moindre proportion les graisses monoinsaturées (filet d’huile d’olive sur les spaghettis al dente par exemple).

• Soit le repas est un M Gourmand (ou PL), c'est-à-dire qu’il contient des protéines et des graisses (viandes, œufs, fromages…), dans ce cas, les glucides qui seront consommés devront avoir un index glycémique (IG) inférieur ou égal à 35.

• Soit le repas est un M Léger, c'est-à-dire constitué essentiellement de glucides dont l’index glycémique est égal ou inférieur à  35. Dans ce cas, seules seront autorisées les graisses oméga 3 (poissons crus ou pochés ou cuits à la vapeur) et dans une moindre proportion les graisses monoinsaturées (filet d’huile d’olive sur les spaghettis al dente par exemple).

Tableau des index glycémiques

Si vous êtes un homme, ou une femme de moins de 45 ans, sans problème de santé majeur avec seulement des kilos en trop, les livres Maigrir avec Montignac pour les Nuls, La méthode Montignac illustrée ou IG-Régime Index Glycémique vous conviendront parfaitement. 

Si vous êtes en pré ou post ménopause, si vous prenez différentes médications liées à d'autres pathologies, il vaut mieux vous procurer la dernière édition du livre: "La méthode Montignac illustrée pour les femmes".
 
Faites attention car il existe encore dans le commerce de très anciennes versions de la méthode Montignac (notamment les livres de poche) alors que celle-ci a énormément progressée ces dernières années.

Les livres reflètent les connaissances de l'époque à laquelle ils ont été écrits. Tous les livres référencés dans le site Internet sont les dernières éditions (les versions précédentes ne sont pas mentionnées, sauf si ce sont des livres de poche).

Un grand nombre d'études scientifiques ont été publiées depuis les premières versions des livres de Michel Montignac. De même, M. Montignac a entrepris d'importantes recherches et expérimentations avec son équipe scientifique. Cela l'a conduit naturellement à une actualisation systématique de ses ouvrages au fur et à mesure des nouvelles éditions (notamment des index glycémiques des aliments).

Par exemple, la phase II, de stabilisation, est même aujourd'hui différente de ce qu’elle était à l’origine. Elle est désormais encore plus performante et simple à suivre.

Ainsi, la méthode Montignac a beaucoup évolué depuis les premières publications. Notre recommandation est que vous vous procuriez l’un des livres suivants qui sont des éditions revues, corrigées et très actualisées:

•  Maigrir avec Montignac pour les nuls
•  IG-Régime Index Glycémique
•  La méthode Montignac illustrée

Évitez les livres de poche dont les versions sont très anciennes.

La méthode Montignac ne marche pas mieux sur les hommes que sur les femmes. La preuve c’est que votre amie a beaucoup maigri. On pourrait nuancer cependant, en disant qu’elle marche différemment et que parfois cela demande un peu plus de temps à certains sujets féminins pour obtenir les mêmes résultats.

Il y a trois facteurs qui peuvent ralentir la perte de poids chez une femme, ce que votre cas illustre assez bien. 

- Le suivi préalable de régimes hypocaloriques successifs. A plusieurs reprises, vous avez dans le passé infligé à votre corps le suivi de régimes restrictifs. Comme il a gardé la mémoire de cette frustration, il ne faut pas s’étonner qu’il soit, tout au moins au début, réfractaire à tout changement de mode alimentaire. Il faudra donc laisser un peu plus de temps à votre corps pour qu’il reprenne confiance et retrouve de nouveaux repères. 

Un médecin de Rouen nous a rapporté qu’il avait prescrit la méthode Montignac à l’une de ses patientes qui pendant 25 ans avait enchaîné régime hypocalorique sur régime hypocalorique. Pendant 5 mois elle n’a pas perdu 1 kilo. Naturellement elle était déçue parce que beaucoup de ses amies avaient maigri sans problème. Elle décida cependant de continuer de suivre la méthode Montignac parce que sa migraine chronique avait complètement disparu. Puis au cours du sixième mois ce fut la grande surprise. Elle perdit 4 kilos et dans les 3 mois qui suivirent elle en perdit encore 8. En 9 mois, elle avait donc perdu 12 kilos, mais son amaigrissement n’avait commencé qu’au bout du cinquième mois, le temps qu’il avait fallu à son organisme pour trouver un nouvel équilibre et reprendre confiance en quelque sorte. 

- Autre facteur de résistance chez une femme : le bouleversement hormonal, au moment de la ménopause notamment. Ces perturbations hormonales ont pour effet d’augmenter le rendement énergétique de l’organisme, ce qui se traduit par une dépense énergétique moindre.

 - Ce phénomène qui consiste à ralentir la dépense énergétique de base de du corps se produit aussi avec la prise de certains médicaments (voir pour cela le livre La méthode Montignac illustrée pour les femmes (ISBN 978-2-0812-0913-8).

En conclusion, même si une femme doit plus souvent qu’un homme faire face à des facteurs de ralentissement de la perte de poids, la méthode Montignac, qui agit essentiellement sur la cause fonctionnelle de la prise de poids (l’hyperinsulinisme), n’en est pas moins efficace sur le long terme.

Dès le commencement du succès de la méthode Montignac, au tout début des années quatre-vingt-dix, les nutritionnistes se sont sentis agressés par les propos de Michel Montignac qui montrait que les régimes hypocaloriques qu’ils prescrivaient étaient inefficaces et dangereux. C’est pourquoi ils ont cherché, via les médias, à caricaturer la méthode Montignac en l’enfermant dans le carcan de la dissociation alimentaire où les preuves scientifiques sont quasi inexistantes. C’était pour eux le meilleur moyen de la marginaliser et d’éviter qu’un débat sérieux ne s’instaure sur les vrais fondements, que sont les index glycémiques, une notion scientifique qu’ils ignoraient à l’époque et dont ils ne voulaient surtout pas entendre parler. La meilleure définition que l’on peut donner de la méthode Montignac est la suivante : « c’est un mode alimentaire non restrictif basé sur le choix des aliments qui ont la capacité de faire baisser l’insuline, l’hormone de la prise de poids. » Les glucides sont choisis en fonction de leur index glycémique, les lipides à partir de la nature de leurs acides gras et les protéines sont choisies en fonction de leur origine. Il n’y a pas de place dans cette définition pour une pseudo dissociation.

Il est important de conserver les bases des habitudes alimentaires de la méthode. Si l’on revient entièrement à ses habitudes alimentaires précédentes, les mêmes causes engendreront les mêmes effets et l’on risque de grossir à nouveau. Mais la méthode comporte l’opportunité de gérer les écarts durant la phase II afin de ne pas risquer une reprise de poids et de garder tous les bénéfices d’une alimentation saine, variée et équilibrée.

Si l’on a au moins 5 kg à perdre il convient de suivre la phase 1 au moins 3 mois, même si le poids est perdu rapidement. Il est important en effet de redonner le temps au système métabolique pour retrouver un fonctionnement normal. Au-delà de 5 kilos, il convient de rester en phase 1 un mois supplémentaire après la perte totale de la surcharge pondérale. La phase 1 est totalement équilibrée, vous pouvez rester dans cette phase tant que vous vous y sentez bien.

On fait un écart quand on mange un mauvais glucide (IG élevé). Gérer un écart, cela veut dire que l’on va essayer de le neutraliser. Pour cela il faut appliquer deux règles. 1e règle, la compensation : pour neutraliser le risque d’hyperglycémie qui suit la consommation d’un glucide à IG élevé, il faut consommer un glucide à IG très bas. Le second va donc compenser l’effet glycémiant du premier. 2e règle, l’anticipation : pour que la compensation soit efficace, il faut impérativement que la consommation du glucide compensateur ait lieu préalablement. Exemple : Votre écart va consister à manger des frites. Il suffira donc de consommer un plat de crudités avant. L’objectif est d’obtenir une résultante glycémique de repas qui soit égale ou inférieure à 50.

Deux heures minimum.

La méthode Montignac est tout à fait compatible avec la maternité et l’allaitement. Nous vous recommandons pour cela de prendre connaissance du livre La méthode Montignac illustrée pour les femmes (ISBN 978-2-0812-0913-8). Les grossesses sont un facteur de ralentissement de l’amaigrissement du fait du bouleversement hormonal. Si vous appliquez la méthode Montignac pendant la grossesse et l'allaitement vous reviendrez certainement à votre taille de jeune fille (sauf s’il existe des facteurs de résistance à l'amaigrissement particuliers). Si vous suivez ensuite la phase II, vous pourrez conserver votre perte de poids.

Le suivi de la méthode Montignac est tout à fait compatible avec la maternité. Elle est même recommandée pour limiter la prise de poids au cours de la grossesse et prévenir les risques d’hyperinsulinisme chez l’enfant. Vous trouverez toutes ces informations en détail dans le livre de Michel Montignac La méthode Montignac illustrée pour les femmes (ISBN 978-2-0812-0913-8).

La méthode Montignac n’est pas un régime au sens strict du terme puisqu’elle ne comporte pas de restrictions quantitatives. C’est un mode alimentaire parfaitement équilibré qui consiste à choisir dans chaque catégorie d’aliments ceux dont les effets sur le métabolisme vont permettre de diminuer, et a fortiori de prévenir, le stockage des graisses de réserve. Il ne s’agit surtout pas de manger moins, mais de manger mieux. L’excès pondéral chez un individu (adulte ou enfant) est la conséquence de son hyperinsulinisme. Pour maigrir il devra donc adopter un mode alimentaire de nature à diminuer cet hyperinsulinisme ce qui est précisément le cas de la méthode Montignac. Or ce mode alimentaire n’est ni restrictif ni carencé. Il est au contraire riche en micronutriments. C’est pourquoi il peut parfaitement convenir à l’enfant. Cependant le recentrage alimentaire chez l’enfant doit se faire avec précautions afin d’éviter un sentiment de marginalisation et d’éventuels blocages. C’est pourquoi nous vous recommandons la lecture du livre La méthode Montignac illustrée pour les femmes (ISBN 978-2-0812-0913-8) publié chez Flammarion.

La méthode Montignac n’indique pas de quantité dans la mesure où l’expérience montre que le bon choix des glucides à Index Glycémique bas, comme un apport protéique suffisant, induit rapidement un sentiment de satiété. Au départ, il convient cependant de se limiter à des portions normales c'est-à-dire celles que l’on mange en France, qui sont souvent 2 à 3 fois inférieures à celles que l’on sert dans les restaurants aux U.S.A.

Dans la Méthode Montignac il n’est pas nécessaire de manger moins. Mais cela ne veut pas dire pour autant que l’on peut manger beaucoup plus. Il s’agit tout simplement de manger normalement. Une portion normale de viande ou de poisson, c’est environ 150 à 200g selon que l’on a une solide ou une petite « constitution ». 100 à 125 g de spaghettis (sèches) sont largement suffisants pour faire un excellent plat de pâtes. Autres portions normales au petit déjeuner : - 3 tartines de pain intégral (150g), - 1 bol d’avoine (4 cuillères à soupe).

Chaque glucide a un Index Glycémique précis qui est le résultat d’un calcul effectué suite à des tests sur de la matière crue. Il n’y a pas de possibilité pour un particulier de faire ce type de calcul. La seule solution est de se référer au tableau des Index Glycémique du site. Des explications quant à la nature du calcul des Index Glycémiques sont disponibles sur le site Internet.

L’IG mesure l’élévation de la glycémie (sucre dans le sang) après la consommation d’un aliment contenant du sucre ou de l’amidon, c’est à dire d’un glucide. Donc, seuls les aliments de la famille des glucides ont un Index Glycémique. Les viandes, volailles, charcuteries et huiles, qui ne sont pas des glucides, ont un IG de 0.

Il s’agit de faire la moyenne pondérée des Index Glycémiques de chaque aliment à condition que la quantité de glucide pur par produit soit identique (sinon, il faut faire une règle de trois). Autre condition, il faut toujours que le glucide à Index Glycémique bas soit consommé avant le glucide à index glycémique élevé. Voir le chapitre 5 du livre Je mange, je maigris et je reste mince publié chez Flammarion (ISBN : 2-0820-1199-2), pour une explication détaillée.

La charge glycémique est une notion complémentaire qui permet d’affiner le choix des aliments. Elle se calcule en multipliant le contenu en glucide pur (par 100 g) avec L’Index Glycémique puis en divisant le tout par 100.
 

Dans l’exemple ci-dessus, le fructose a un Index Glycémique très bas et une charge glycémique très élevée ce qui veut dire qu’on ne peut en manger qu’une très faible quantité. Une page sera développée sur le site ultérieurement pour l’expliquer. Cependant cette notion est un peu compliquée et pas réellement indispensable.

L'amaigrissement est plus lent parce que dès lors que l’on fait un retour vers ses anciennes (mauvaises) habitudes alimentaires, l’organisme, qui n’aime pas le changement, ressent une nouvelle frustration qui l’incite à faire de la résistance dès lors qu’on le force, une fois encore, à revenir en arrière. La Phase II de la méthode Montignac, qui indique comment gérer les écarts par le système des « compensations / anticipations » permet d’éviter que s’installe ce risque de résistance.

Si vous suivez les recommandations du livre, vous ne devriez plus avoir faim entre les repas. En principe vous pouvez manger plus de 3 fois par jour à condition que vous ne mangiez pas plus, en quantité, que ce que vous auriez mangé au cours des trois repas normaux. Si vous avez faim au cours de la journée, vous pouvez manger une pomme avec une vingtaine d'amandes, noisettes ou noix nature (non salées, non fumées, non décortiquées). L’amande est un glucide à index glycémique très bas qui contient aussi des protéines, elle est donc très efficace pour apaiser une petite faim. À la limite, vous pouvez aussi manger en même temps 1 ou 2 carrés de chocolat à plus de 70% de cacao.

Si vous pratiquez la méthode depuis peu cela est peut-être dû au fait que votre corps n’est pas encore habitué à votre nouvelle alimentation (riche en fibres, contrairement à l’alimentation moderne) et devrait finir par passer. Introduisez ce type d’aliments progressivement. Dans le cas contraire, c’est que vous commettez des erreurs dans l’application de la méthode. Nous vous conseillons de relire attentivement un livre récent et de consulter les réponses résumant les principes d’application de la méthode.

Dans les phases d’initiation intense, un régime de transition sans fibres est en effet nécessaire : riz blanc basmati, pâtes blanches, poisson cuit à la vapeur, légumes cuits et mixés (courgettes, tomates) et fruits cuits pelés. Ce qui doit être évité ce sont tous les laitages, les viandes grasses, les fritures, les céréales complètes et les légumineuses. L’erreur du colopathe est de supprimer toutes les fibres. En dehors des crises, il faut réintroduire les fibres mais en procédant très progressivement, on réintroduit les légumes verts (poireaux haricots verts, brocolis) et des fruits. Ensuite, on pourra tout doucement et à petites doses, consommer des céréales complètes (pain complet, pain intégral) et des légumes secs. Pour calmer la douleur ou absorber les gaz il est conseillé de prendre du charbon et/ ou de l’argile.

Dans l’étude réalisée par le Pr. Dumesnil (de l’Université Laval) sur la méthode Montignac et publiée en novembre 2001 dans le British Journal of Nutrition (étude) il est indiqué que l’expérimentation a montré que le suivi de la méthode Montignac a entraîné une diminution notable des facteurs de risque cardiovasculaires : - amélioration du cholestérol, - diminution de 35% des triglycérides au bout de 6 jours, - diminution de la glycémie et de l’insuline sur 24 heures ce qui est de nature à prévenir ou diminuer le diabète. Mais même pour le diabète de type II il existe plusieurs variantes. Au départ, le diabète II correspond à une résistance à l’insuline qui se traduit par un hyperinsulinisme (sécrétion excessive d’insuline). Même s’il peut y avoir des prédispositions sur le plan génétique, l’apparition du diabète est consécutive à de mauvaises habitudes alimentaires : excès de glucides a index glycémique (IG) élevé mais aussi graisses saturées et acides gras « trans ». L’expérience a montré que si la situation est prise à temps, il est possible de mettre en œuvre une certaine réversibilité. Il suffit en effet de mettre en œuvre un mode alimentaire dans lequel les glucides à index glycémique élevé seront supprimés, de même que les graisses saturées. En remplacement, on consommera des glucides à index glycémique bas, des graisses monoinsaturées (huile d’olive) et des graisses animales polyinsaturées (oméga 3). Ainsi, en diminuant la glycémie on diminuera la résistance à l’insuline et le diabète sera sinon supprimé, du moins stabilisé. Si le diabète est très avancé, avec recours à l’insuline extérieure, le régime alimentaire risque de ne pas être suffisant pour déclencher un processus de réversibilité. La méthode Montignac s’est révélée particulièrement efficace pour diminuer l’insulinorésistance et faire diminuer la glycémie. Nous vous recommandons de prendre connaissance du livre Maigrir avec Montignac pour les nuls publiée en 2010 par First Editions. La lecture attentive de ce livre devrait vous aider dans votre recherche mais il ne peut se substituer à l’avis d’un spécialiste.

La méthode Montignac a pour principe fondamental la consommation de glucides à index glycémique bas et surtout très bas qui entraînent des réponses glycémiques et insuliniques très faibles. Cela a pour conséquence bénéfique de prévenir la prise de poids et d'éviter les hypoglycémies réactionnelles. Si vous êtes toujours fatigué(e) c’est que vous faites toujours de l’hypoglycémie. Cela veut dire que vous étiez très dépendant(e) au sucre. Il vous faut donc du temps avant que votre organisme ne soit désintoxiqué et retrouve un équilibre normal. Vous n’y arriverez qu’en persévérant, de manière à forcer votre organisme à fabriquer son propre sucre alors que vous l’avez habitué à lui en apporter au fur et à mesure de ses besoins. Cependant, l’absence de résultats indiquerait que l’hypoglycémie pourrait avoir une autre cause. La consultation d’un spécialiste serait donc nécessaire.

De nombreuses études ont démontré une corrélation étroite entre, d’une part un cholestérol LDL et des triglycérides en excès, et d’autre part une alimentation majoritairement composée de glucides à index glycémique élevé (pommes de terre, farines blanches, sucres…).

En adoptant les recommandations de la Méthode, qui consistent notamment à privilégier les aliments à index glycémique très bas, vous devriez vous débarrasser facilement de vos 5 ou 6 kilos. Votre bilan sanguin devrait aussi sensiblement s’améliorer. L’étude du Professeur Dumesnil sur la méthode Montignac a montré que les triglycérides pouvaient diminuer de 35% à partir du sixième jour de pratique de la méthode Montignac.

Si cela n’était pas le cas pour vous, il faudrait consulter votre médecin.

Nous vous conseillons d'appliquer strictement la phase 1 au début (ne consommer que des glucides à IG inférieur ou égal à 35). Une fois la perte de poids amorcée (cela peut prendre un certain temps), vous pouvez revenir aux principes des trois repas décrits et consommer des glucides à IG entre 35 et 50.

Votre pathologie, le « syndrome des ovaires polykystiques » (ou SOP) a généralement pour conséquence (entre autres) de stimuler d’une manière excessive la sécrétion d’insuline et de conduire à un hyperinsulinisme, lequel se traduit par une prise de poids excessive. Le suivi de la Méthode Montignac à précisément pour effet de diminuer l’hyperinsulinisme et permettre ainsi une réduction de la surcharge pondérale. La méthode Montignac peut donc vous aider d’abord à prévenir une prise de poids supplémentaire. Mais à terme, elle peut aussi vous aider à perdre quelques kilos. Ce sera forcément un peu plus long que si vous n’aviez pas ce SOP.

Le régime alimentaire pour le sportif, dans le cadre de la méthode Montignac, doit être un peu aménagé. Néanmoins, les principes de base demeurent (la consommation de glucides à IG élevé est déconseillée). Pour avoir un régime alimentaire équilibré dans le cadre de la méthode, il faut consommer quotidiennement environ : 40% de glucides, 30% de protéines et 30% de lipides (bonnes graisses). Avant, pendant et après votre activité sportive vous pouvez consommer des fruits secs à IG moyen (figues, abricots) ou encore des amandes, noisettes, noix, noix de cajou… mais également des pommes et autres fruits à IG bas ou moyen. En ce qui concerne le déjeuner, vous pouvez manger des glucides/féculents, comme il est généralement conseillé de faire, mais à IG très bas comme les lentilles ou les spaghettis (plutôt que des glucides à IG élevé comme les pommes de terre), afin d'avoir suffisamment d'énergie.

On peut enchaîner en effet un régime hypocalorique avec le suivi de la méthode Montignac mais il faut le faire très progressivement. 1. Supprimer tous les glucides à index glycémique élevés (ex : pommes de terre) pour les remplacer par des glucides à index glycémique très bas. 2. Réintroduire les protéines sans graisses en augmentant progressivement les quantités : filets de poulet + poissons cuits à la vapeur. 3. Réintroduire très progressivement les bonnes graisses : huiles d’olives, poisson gras. En bref, il faut passer à la phase 1 tout en augmentant très progressivement les quantités caloriques. Prévoir une transition sur 2 ou 3 mois.

Il est normal que votre organisme ait envie de faire une pause après avoir perdu rapidement les premiers kilos. Il convient de persévérer et la perte reprendra bientôt, même si le rythme est plus lent pour les derniers kilos. Autres recommandations : - limiter la consommation de laitages frais (lait, yaourt, fromage blanc), - faire des dîners très légers : avec uniquement quelques fruits en reportant ce que l’on aurait mangé au dîner sur les deux autres repas. Cela revient à faire au petit-déjeuner le repas que l’on aurait fait au dîner la veille. Il ne s’agit surtout pas de manger moins, mais de répartir la nourriture sur les repas où la dépense énergétique est la plus importante.

Il peut y avoir plusieurs causes à cette résistance à l’amaigrissement : - L’âge, accentué par un éventuel problème hormonal (hypogonadisme). Plus on vieillit, plus la dépense énergétique de repos (métabolisme basal) est diminuée. - Le suivi parallèle d’un traitement médical : de nombreux médicaments réduisent la dépense énergétique (métabolisme de base) ou stimulent la sécrétion d’insuline.

- Problème pathologique annexe qui interfère (hypothyroïdie, disfonctionnement hormonal, stress excessif…). - Le suivi antérieur et périodique de régimes restrictifs, hypocaloriques. Ceci a pour effet d’exiger plus de temps pour modifier les équilibres métaboliques conduisant à l’amaigrissement. - La consommation excessive de produits laitiers frais (qui ne doit pas dépasser l’équivalent de 2 yaourts par jour). Etc. Il faudrait faire un check-up complet pour le savoir. La méthode Montignac donne des résultats importants sur 85% des gens. Les cas de résistance (plus fréquents chez les femmes) sont de nature individuelle. L’expérience a cependant démontré que dans certains cas de résistance à l’amaigrissement il suffit d’être patient et d’attendre parfois plusieurs mois que l’organisme ait retrouvé un nouvel équilibre pour obtenir des résultats. D’autre part, il arrive également que les causes suivantes soient responsables d’une résistance à l’amaigrissement : - Mauvaise application de la méthode Montignac. - Atteinte d’un équilibre pondéral considéré comme satisfaisant par l’organisme. Il est impossible de devenir maigre ! Ainsi, une ou plusieurs de ces causes combinées peuvent être à l’origine de l’absence de résultat ou de résultats insuffisants.

Oui, il est tout à fait possible de mincir sans perdre du poids. En suivant la méthode Montignac vous avez perdu de la masse grasse qui pèse peu mais qui prend beaucoup de place et vous l’avez remplacé par de la masse musculaire qui pèse lourd et prend peu de place. Ceci est dû à une consommation un peu plus importante de protéines que dans l’alimentation précédemment.

Contrairement aux régimes hypocaloriques, la méthode Montignac est parfaitement équilibrée et si elle est suivie correctement elle n'engendre pas de carences. De plus, elle n’est pas restrictive. Ainsi, il est impossible de perdre trop de poids, même en suivant une phase 1 stricte durant des années: on mange de manière équilibrée et suffisante pour rester en bonne santé.

Oui c’est tout à fait normal de perdre, reprendre un peu, puis reperdre, dans la mesure où la différence tient à quelques centaines de grammes. C’est pourquoi il ne faut pas se peser matin et soir. Il suffit de se peser une fois par semaine, le matin à jeun.

Pour la plupart des glucides, l’Index Glycémique entraîne une réponse insulinique proportionnelle. De ce fait, si le produit a un Index Glycémique bas, sa réponse insulinique sera basse également. La plupart des produits ont un index insulinique (II) proportionnel à leur IG. Il existe cependant une exception : les laitages frais (yaourt, fromage blanc), qui ont un IG bas mais un II élevé. Ils doivent donc être consommés en faible quantité car bien qu’ils aient un IG faible, leur contenu en petit lait (lactosérum) entraîne une réponse insulinique critique. L’idéal est donc de ne pas dépasser l’équivalent de 2 yaourts par jour. Il vaut donc mieux manger du fromage qui ne comporte plus de petit-lait, comme les fromages affinés. Par ailleurs, les produis laitiers sans gras doivent être consommés au cours de repas à dominante glucidique (y compris petit déjeuner). Les laitages entiers et les fromages affinés seront consommés au cours de repas protido-lipidiques.

Les produits laitiers qui contiennent du lactosérum sont tous ceux qui contiennent l’intégralité du lait qui en est à l’origine : - le lait (entier ou écrémé, avec ou sans lactose) - le yaourt - les fromages blancs battus et onctueux En d’autres termes, tous les fromages blancs qui n’ont pas été complètement égouttées. Certains fromages blancs se présentent en faisselle qui sert à l’égouttage. Il faut donc vider régulièrement l’eau de la faisselle et les laisser égoutter au maximum. Tous les fromages à pâte dure (affinés) ont été débarrassés du petit lait (lactosérum). C’est le cas du camembert et surtout du gruyère et autre tomme de Savoie.

Il ne s’agit pas de supprimer tous les laitages. Il s’agit d’en supprimer une consommation excessive ce qui est souvent le cas chez les anglo-saxons et les scandinaves dont la consommation de lait et produits laitiers est très élevée (4 fois plus qu’en France). Vous pouvez continuer sans danger à manger un yaourt par jour (pour le bénéfice des ferments lactiques) et un peu de fromage égoutté non salé. L’apport en calcium se fait par d’autres aliments. Notamment les légumes verts (chou, brocoli…) mais aussi par la consommation d’amandes. Boire aussi de l’eau minérale chargée en calcium y compris l’eau du robinet est largement suffisant. L’histoire des besoins en calcium à partir des produits laitiers est un mythe inventé par le lobby de l’industrie laitière comme argument commercial. La preuve, c’est que les peuples (asiatiques) qui ne consomment aucun produit laitier ne connaissent pas l’ostéoporose. Quant au risque d’excès de potassium, il existe plutôt en cas d’hyperinsulinémie.

Le calcium se trouve en quantité suffisante dans une alimentation équilibrée. Il y a du calcium partout, dans tous les aliments et en particulier dans l’eau de boisson. La recommandation de consommer beaucoup de laitages pour satisfaire nos besoins est sans fondement scientifique. C’est uniquement un argument marketing inventé il y a 50 ans par le lobby laitier et qui a été entretenu jusqu’à maintenant avec la complaisance naïve du corps médical. Les études épidémiologiques que nous avons désormais à notre disposition sont catégoriques : l’ostéoporose est quasi-inexistante dans les populations qui ne consomment pas traditionnellement de produits laitiers. Ce fut le cas du Japon pendant très longtemps. Inversement, les pays comme la Finlande qui sont les plus gros consommateurs de lait de la planète sont les champions du monde de l’ostéoporose et du diabète juvénile. Les fromages affinés sont tout à fait autorisés dans le cadre de la méthode.

Manger un yaourt par jour est tout à fait acceptable. Cela permet d’en tirer l’aspect bénéfique qui est contenu dans les ferments lactiques. Vous pouvez aussi consommer des yaourts au soja. Normalement seul le soja destiné à la nourriture des animaux peut éventuellement contenir des OGM, pas le soja avec lequel sont faits les yaourts.

En phase 1, les fromages affinés ne peuvent être consommés que dans un repas où les glucides ont un index glycémique inférieur ou égal à 35. Cette règle s’applique aussi bien pour les fromages au lait cru ou pasteurisé que pour les pâtes molles ou dures ou encore les fromages de laits de chèvre, brebis ou vache.

L’alcool n’a pas un index glycémique propre. Il est utilisé directement comme carburant par l’organisme qui le brûle de manière prioritaire. Cela veut dire que lors d’un repas trop arrosé, l’alcool est utilisé en priorité au détriment de l’énergie apportée par les lipides et glucides qui, de ce fait, ont tendance à être stockés au lieu d’être normalement brûlés. Whisky, gin, rhum, vodka et autres alcools « forts » sont tout à fait déconseillés. Ils contribuent à la prise de poids. Il vaut mieux boire un ou deux verres de vin rouge, mais à la fin du repas.

Le vin (blanc et rouge) et le champagne ne sont pas des glucides. C’est pourquoi ils n’ont pas d’Index Glycémique. Cependant, en quantité excessive, le vin (comme tout alcool) entraîne des hypoglycémies qui favorisent le grignotage. D’ailleurs, il est conseillé de ne pas boire plus d’un verre de vin par jour en phase I puisque l’objectif est l’amaigrissement. En phase II, le vin (rouge de préférence) et le champagne peuvent être bus dans les limites d’un ou deux verres par repas à la fin de ceux-ci. La bière et le cidre (brut sans sucre) peuvent également être consommés dans ces conditions.

Oui, bien sûr car les quantités de sucre que vous prenez avec un traitement homéopathique ne sont pas suffisantes pour avoir un impact indésirable sur la glycémie.

Cacahuètes, amandes, noisettes, noix, et noix de cajou sont des glucides à index glycémique très bas (15). A ce titre, elles peuvent être consommées en Phase 1.

Cependant, elles contiennent aussi des graisses, il convient donc de les éviter dans un repas glucidique.

Parce que l’excès de sel favorise la rétention d’eau et l’absorption intestinale du glucose et contribue ainsi à la prise de poids.

Seules les figues, abricots et pruneaux secs ont un Index Glycémique bas, au contraire, les dattes et les raisins secs sont à éviter. Les fruits secs peuvent être mangés au petit-déjeuner avec des céréales ou encore en fin de repas. Ils sont particulièrement indiqués avant, pendant et après l’effort musculaire lors d’une activité sportive. Consommés avec des amandes ils peuvent aussi constituer un mini repas très énergétique, dont l’IG reste très bas.

Certaines personnes ont tendance à souffrir de ballonnements en mangeant des fruits frais en fin de repas. Il leur est donc recommandé de les manger à jeun 15 min avant le petit-déjeuner ou bien entre les repas. Les fruits cuits, qui ont perdu leur pouvoir de fermenter, peuvent en revanche être consommés en fin de repas. C’est aussi le cas des fruits rouges et autres baies (fraises, framboises, myrtilles, cassis…) dont le risque de fermentation est inexistant compte tenu de leur faible contenu en sucre. Pour ceux qui n’ont pas de problèmes de cette nature, les fruits dont l’Index Glycémique est compatible avec la méthode Montignac peuvent être mangés frais ou cuits à n’importe quel moment de la journée.

En ce qui concerne les pâtes, les seules pâtes acceptables sont celles qui sont « pastifiées » ou « extrudées », tels les spaghettis, les tagliatelles et les vermicelles. Elles peuvent être faites à partir de différentes céréales (notamment de blé dur) et doivent être cuites al dente. L'extrusion est un procédé de fabrication mécanique par lequel un matériau mis sous pression est contraint de traverser une filière qui lui donnera la forme d'un profilé de grande longueur. Les pâtes industrielles sont fabriquées de cette façon avant d’être séchées. Ce procédé laisse une fine couche protectrice sur la pâte qui empêche l’amidon de trop cuire et donc l’index glycémique de trop s’élever à la cuisson. C’est pour cette raison qu’elles doivent être cuites al dente. La réglementation française, à l’instar de l’italienne, exige que les pâtes soient faites de blé dur et non de blé tendre (ce n’est pas le cas dans d’autres pays, comme l’Allemagne ou les USA), ce qui contribue à garder l’index glycémique de celles-ci acceptable.

Vous pouvez en manger sur du pain intégral le matin mais en phase 1 cela doit rester une exception car le beurre d'arachide est gras même si c’est du bon gras (polyinsaturé). En phase 2 vous pouvez en prendre tous les matins si vous le désirez... Il faut absolument que le produit ne contienne que des arachides (et un épaississant naturel) mais pas de sucre, d'édulcorant, de sirop, d'amidon, etc.

La caféine augmente légèrement la sécrétion d'insuline. Il faut d’ailleurs savoir qu’un café infusé « filtre » ou « long » contient deux à trois fois plus de caféine qu’un espresso. La consommation de café décaféiné est de ce fait conseillée. Ainsi, pour mettre toutes les chances de son côté dans une perspective d’amaigrissement en Phase I, il est recommandé de limiter, voire de supprimer, la consommation de caféine. Cependant, du café pur arabica peut être bu occasionnellement, compte tenu de son faible contenu en caféine. L'expérience montre par ailleurs que cette limitation n’est plus nécessaire en Phase II. Si vous aimez le café « au lait », il est préconisé de prendre plutôt du lait demi écrémé. La crème et le lait entier (liquide ou en poudre) ne sont pas conseillés mais peuvent également être consommés avec le café, sauf après un repas glucidique en phase I. Le sucre est, évidemment, à proscrire. Il vaut mieux prendre l’habitude de boire le café et autres boissons sans y ajouter de fructose ou autre édulcorant.

Ce qui fait l’intérêt d’un chocolat est son contenu en cacao. Le chocolat blanc n’en contient pas et le chocolat au lait très peu. Tous deux contiennent en revanche beaucoup de sucre. Le chocolat à 70% de cacao a un index glycémique très bas (25). Dans ces conditions, il peut être mangé en phases I et II. Deux ou trois morceaux, par exemple, à la fin de chaque repas. On peut même en faire un dessert en le consommant avec quelques amandes ou noisettes. Le cacao contient beaucoup de fibres solubles, ce sont ces dernières qui contribuent à faire diminuer l’index glycémique du chocolat à 70% de cacao. C’est pour cette raison qu’il a un index glycémique bas malgré son contenu en sucre qui est ainsi neutralisé. La composition du chocolat noir européen de qualité (contrairement au chocolat industriel produit par les firmes anglo-saxonnes) est simple : du beurre de cacao, de la pâte de cacao, du sucre, de la vanille et un émulsifiant. Cette simplicité exige des produits d'une grande qualité et un travail élaboré. Les chocolatiers des grandes industries peuvent aujourd'hui remplacer ces ingrédients de qualité par des MGV (matières grasses végétales, telles le beurre de karité et l’huile de palme) qui ont un moindre coût de revient et permettent de fabriquer une pâte résistant mieux à la chaleur. Cette différence de composition entraîne inévitablement une distinction entre des produits à forte teneur en cacao (chocolat composé de plus de 70% de cacao) et des produits composés de bien d’autres choses avec un contenu en cacao symbolique.

En ce qui concerne les pâtes, les seules pâtes acceptables sont celles qui sont « pastifiées » ou « extrudées », tels les spaghettis, les tagliatelles et les vermicelles. Elles peuvent être faites à partir de différentes céréales (notamment de blé dur) et doivent être cuites al dente. L'extrusion est un procédé de fabrication mécanique par lequel un matériau mis sous pression est contraint de traverser une filière qui lui donnera la forme d'un profilé de grande longueur. Les pâtes industrielles sont fabriquées de cette façon avant d’être séchées. Ce procédé laisse une fine couche protectrice sur la pâte qui empêche l’amidon de trop cuire et donc l’index glycémique de trop s’élever à la cuisson. C’est pour cette raison qu’elles doivent être cuites al dente. La réglementation française, à l’instar de l’italienne, exige que les pâtes soient faites de blé dur et non de blé tendre (ce n’est pas le cas dans d’autres pays, comme l’Allemagne ou les USA), ce qui contribue à garder l’index glycémique de celles-ci acceptable.

On peut manger du chocolat à plus de 70% de cacao tous les jours avec un maximum de 30 à 40 grammes par jour (soit 1/3 ou un quart de tablette à consommer de préférence en fin de repas).

Dans le beurre de cacao on trouve environ: - 60% d'acides gras saturés (34% d'acide stéarique et 28% d'acide palmitique); - 3% d'acides gras polyinsaturés, surtout constitués d'acide linoléique; - 35% d'acides gras monoinsaturés essentiellement constitués d'acide oléique. Cette proportion importante d'acides gras saturés pourrait paraître inquiétante mais Keys a démontré que lors de la digestion, l'acide stéarique subit des modifications chimiques et se transforme en acide oléique. En fin de compte, ce qui va passer dans le sang c'est: - 28% d'acides gras saturés; - 3% d'acides gras polyinsaturés; - 69% d'acides gras monoinsaturés. Ces informations sont extraites du livre Manger du chocolat pour rester en bonne santé de Michel Montignac.

Il y a une confusion dans l'utilisation du terme fructose. En Europe, le fructose est fabriqué à partir de la betterave à sucre voire du sucre de canne, son index glycémique est vraiment de 20. En Amérique du nord, le fructose ne correspond pas du tout à la même chose. Ce "fructose" est en fait un dérivé d'amidon de maïs qui est chimiquement de l'isoglucose dont l'index glycémique est de 90-100. Les trois-quarts du sucre consommé aux USA est issu de ce pseudo fructose ce qui explique ses effets pervers sur la santé. Des articles (pas toujours très scientifiques) font l’amalgame entre tous les "sucres" en faisant une compilation de différents commentaires qui ne parlent pas de la même chose. Dans tous les cas, la consommation journalière de fructose ne doit pas dépasser les 30g. Par ailleurs, il faut éviter de garder (ou prendre) l’habitude de sucrer les aliments sous prétexte qu’il s’agit d’un « sucre » à IG bas.

Le sel est théoriquement neutre dans l’augmentation de la masse graisseuse. Mais comme il peut être responsable d’une rétention d’eau excessive, le poids du corps peut en être affecté. Nous savons par ailleurs que le sodium qui est l’un des composants du sel intervient dans le processus d’absorption intestinal du glucose. Sans pour cela que le phénomène ait été démontré, l’hypothèse qu’un excès de sel contribue à augmenter l’absorption du glucose donc à favoriser la prise de poids est tout à fait logique. De même on peut considérer qu’une diminution de la consommation de sel peut indirectement favoriser l’amaigrissement en réduisant l’absorption intestinale du glucose. On sait par ailleurs que le sel stimule plutôt l’appétit entraînant une moindre satiété.

On utilise principalement deux types de thé: le thé “noir” (de type anglais comme l’Earl Grey) qui est fermenté lors du séchage; et le thé vert pour lequel seules les premières feuilles “vertes” de la plante sont collectées mais qu’on ne fait pas fermenter au séchage. D’autres variétés existent, comme le « thé rouge » qui peut avoir différentes provenances : il peut s’agir de thé noir encore plus fermenté ou d’une plante sud-africaine appelée rooibos (qui ne contient pas de théine). Le « thé blanc » n’a pas subi de fermentation non plus, les premières feuilles sont alors cueillies avec le bourgeon. Le thé vert est recommandé car malgré son contenu en théine, il contient aussi des polyphénols (antioxydants) en quantité importante. Il faut savoir également que la plus grande proportion des principes actifs du thé se trouve dans les meilleures feuilles, c’est à dire les trois premières et les bourgeons.

C’est vrai que la plupart des « laits » de soja, d’amande, d'avoine, de noisette, contiennent du sucre et même souvent de la maltodextrine. Cependant la proportion de ces deux ingrédients est suffisamment faible pour être en grande partie neutralisée par la présence importante de protéines. L’index glycémique de ces deux « laits » est donc environ de 30.

Tout d’abord, il faut faire une distinction entre ce qu’on appelle les « flocons » d’avoine, d’épeautre et d’orge (qui sont en réalité des grains écrasés de ces céréales) et les « flocons » (flakes) anglo-saxons tels les corn-flakes ou encore le riz soufflé qui sont des graines éclatées et cuites. Les premières sont recommandables. Il convient de les manger « brut » (avoine, orge, épeautre), sans cuisson. On peut ainsi les mélanger avec du lait froid ou tiède (les laits de soja et d’amande sont ici particulièrement recommandés). Dans ces conditions, leur Index Glycémique reste en dessous de 50, ce qui est idéal dans un repas glucidique. En revanche, les autres graines « éclatées » par cuisson ont un IG bien trop élevé pour être acceptables. C’est le cas de toutes les céréales industrielles de type Kellogg’s® ou Nestlé®. De la même façon, si les flocons d’avoine, orge ou épeautre sont cuits (façon « porridge »), leur IG sera élevé (60, voire plus) ; il est donc déconseillé de les faire cuire.

La cuisine japonaise est un bon choix. Les sushi sont tout à fait acceptables (même s’ils ont un IG de 55) car ils contiennent du poisson cru (oméga 3) et souvent des algues. Il faut cependant les consommer dans le cadre d’un équilibre alimentaire de type japonais : avec des algues, nécessaires pour faire baisser la résultante glycémique du repas qui a tendance à augmenter du fait du riz. Si vous ne mangez pas d’algues en même temps, il vaut mieux manger des sashimi. La sauce soja est acceptable mais il fait faire attention à la marque. Les produits vendus en grande surface contiennent généralement des amidons modifiés et autres sucres. Nous vous déconseillons la cuisine chinoise, peu compatible avec la méthode car elle contient, la plupart du temps, trop de graisses saturées (fritures indigestes) mais aussi de sucre.

Les produits contenant des édulcorants sont à éviter en règle générale. Théoriquement, l’on peut consommer des édulcorants. Mais des études ont montré que les édulcorants chimiques avaient pour effet d’augmenter anormalement la glycémie au repas suivant. L’autre inconvénient des édulcorants de synthèse, est qu’ils entretiennent artificiellement une dépendance au sucre et au sucré. Il vaut donc mieux en limiter la consommation.

Les laits de soja, d’amande, de noisette, d'avoine sont tout à fait compatibles avec la méthode Montignac phases I et II, aussi bien dans les repas lipidiques que dans les repas glucidiques. Ils peuvent être également pris sous forme de boisson entre les repas. Cependant, le goût de ces laits n'est pas toujours très agréable et beaucoup de marques rajoutent du sirop de blé/maïs et du sucre. Il en va de même pour le lait d'amande qui contient souvent du sucre et de la maltodextrine. Malgré cela, l’index glycémique de ces laits reste très bas (30). La consommation des yaourts et crèmes de soja (nature) part du même principe.

Un certain nombre d’aliments (viandes, charcuteries, conserves…) peuvent éventuellement contenir du sucre. Mais sauf exception (confitures) ce contenu est très faible (1 à 3%). C’est pourquoi on peut le considérer comme négligeable à condition toutefois que ces aliments « industriels » ne constituent pas l’essentiel des choix alimentaires.

Une farine intégrale est celle qui contient l’intégralité des composants du grain de blé. C’est généralement une farine de meule brute (sans blutage) dont la mouture reste grossière et qui préserve ainsi les micronutriments contenus dans le blé. Les boulangers (sauf très rares exceptions) ne sont pas capables de vous proposer ce type de produit car les moulins auxquels ils s’approvisionnent n’en fabriquent pas. Ils ne connaissent que la farine complète dont l’index glycémique est très proche de la farine blanche. Le pain complet est fait avec des farines industrielles qui sont un peu moins raffinées que la farine blanche mais aussi, bien souvent, avec de la farine blanche dans laquelle on a juste rajouté un peu de son… Les pains aux céréales (quelles qu’elles soient et quel qu’en soit le nombre) sont fabriqués avec des farines aussi raffinées que la farine de blé. Qu’il y ait 4, 5 ou 25 céréales dans un pain, cela ne change rien, sauf si ces céréales sont brutes et non raffinées, ce qui est rarement le cas. Le seul endroit où vous pourrez trouver du vrai pain intégral ou d’autres produits à base de farine intégrale, ce sont les boutiques diététiques. Choisissez de préférence du pain intégral au levain naturel car ce dernier contribue aussi à faire baisser l’index glycémique, Le pain intégral Montignac.

Par de l'agar-agar.

Dans la mesure où vous n’êtes que végétarien/végétarienne et non végétalienne, la méthode Montignac vous est tout à fait accessible. A chaque fois qu’elle propose de la viande, vous pourrez la remplacer par des œufs, du fromage ou du poisson. Le problème du végétalisme est qu’il entraîne un grave déficit en protéines, car non seulement les protéines végétales sont peu abondantes (sauf soja) mais en plus elles sont moins bien assimilées. C’est pourquoi il faut manger au moins 1 œuf par jour (dur par exemple) ainsi que du fromage riche en protéines (parmesan, gruyère) quand on est végétarien. Pour être efficace, la méthode Montignac doit respecter l’équilibre alimentaire suivant : 30 % de protéines, 30 % de graisses (mono et polyinsaturées) et 40 % de glucides. Si vos repas comportent des glucides, il y deux cas de figure : • soit les glucides ont un index glycémique inférieur ou égal à 35 (exemple : lentilles, flageolets, pois chiches…), vous pouvez les consommer avec des lipides (exemple : huile d’olive…) ou des aliments protido-lipidiques (œufs, fromages…) ; • soit les glucides ont un index glycémique supérieur à 35 (ex : semoules, riz…), dans ce cas, vous ne devez pas consommer de graisses (sauf les graisses de poisson) mais vous pouvez, en revanche, consommer des protéines sans graisses (blanc d’œuf, fromages/yogourts à 0%).

Dans la mesure où vous n’êtes que végétarienne et non végétalienne, le suivi de la méthode Montignac consistera pour vous à remplacer la viande et la charcuterie des menus conseillés par des œufs, des laitages et des dérivés de soja.

La méthode Montignac permet de prévenir l’apparition de la cellulite chez les femmes et de la graisse abdominale chez les hommes. Elle permet également de la diminuer dans une certaine mesure. Cependant, si cette graisse est déjà bien installée, seule une action externe peut contribuer à la faire disparaître. Lorsque la cellulite et la graisse abdominale sont superficielles, les pommades et autres crèmes du marché peuvent être d’un bon secours mais si elles sont anciennes et surtout épaisses, seule une intervention chirurgicale peut en venir à bout.

Cette information n’est pas réellement indispensable et peut être source de confusion. Pour la plupart des glucides, l’Index Glycémique entraîne une réponse insulinique proportionnelle. De ce fait, si le produit a un Index Glycémique bas, sa réponse insulinique sera basse également. Il existe cependant deux exceptions : - les laitages frais (yaourt, fromage blanc), qui entraînent une réponse insulinique plus élevée du fait de leur contenu en lactosérum, ceci est expliqué dans la réponse 31 ; - le riz (basmati), pour lequel la réponse insulinique est basse malgré son index glycémique moyen.

Malheureusement, la réglementation française interdit ce type d'indications, contrairement à beaucoup d'autres pays tels que l’Australie, Royaume-Uni…

Les scientifiques officiels considèrent que mis à part les risques de fuites d’ondes électromagnétiques qu’il peut y avoir sur des fours anciens ou en mauvais état, la cuisson au four à micro-ondes ne présente aucun danger pour la santé. Cette prise de position favorable au lobby de l’électroménager, est très contestée par d’autres spécialistes parmi lesquels de nombreux médecins. Car pour eux, les micro-ondes entraînent une profonde modification de la structure vitale de l’aliment. Les nutriments seraient dénaturés en ce sens que leur organisation moléculaire serait totalement bouleversée. Par exemple les graisses passeraient de la forme cis (bénéfique pour la santé) à la forme « trans » (maléfique). Les protéines seraient dénaturées ce qui en ferait des acides aminés qui ne sauraient plus remplir leur fonction. Une étude publié en 1991 par le professeur Blanc de l’Institut de technologie de l’Université de Lausanne (Suisse) montrait que la consommation d’aliment cuits au micro-ondes par des cobayes conduisait à termes à une modification de la formule sanguine (baisse du taux d’hémoglobine, du bon cholestérol HDL, augmentation des radicaux libres…) conduisant à une dégénérescence accéléré de l’organisme et ouvrant la porte au cancer. Le lobby des fabricants de produits électroménagers a ensuite obtenu des tribunaux Suisse qu’ils interdisent aux chercheurs de diffuser les conclusions de leurs études tant que de nouvelles études ne seraient pas venues confirmer ou infirmer leur déclaration. Dans le doute, il vaut donc mieux être prudent et utiliser le moins possible le micro-ondes et surtout pas pour réchauffer l’alimentation des petits enfants, le biberon notamment.

Fumer augmente la dépense énergétique car le corps utilise de l’énergie pour se débarrasser du poison que constitue la nicotine. Par ailleurs, la nicotine est un inhibiteur de la sécrétion d’insuline. L’arrêt de la cigarette a pour conséquence l’arrêt de la dépense énergétique supplémentaire et libère l’hyperinsulinémie latente qui était inhibée par la nicotine. Quoi qu’il en soit, l’on a toujours raison d’arrêter de fumer et le suivi de la méthode Montignac peut justement prévenir la prise de poids qui accompagne souvent l’arrêt de la cigarette.

Les spécialistes ont un avis partagé sur la question. Pour notre part, nous conseillons plutôt de le faire avant le petit déjeuner car le glycogène ayant été épuisé pendant la nuit, l’organisme sera tenté d’utiliser plutôt la masse grasse ce qui accélère l’amaigrissement.

Pour grossir quand on est trop maigre, il faut interrompre le cycle normal des apports alimentaires. Par exemple sauter un repas et manger doublement au repas suivant. C’est ainsi que l’organisme apprendra à faire des réserves. L’idéal est le jeune pendant une journée suivi d’une journée de repas plantureux. C’est pour cela que les moines autrefois étaient toujours gros. C’est parce qu’ils alternaient le jeûne avec des apports de nourriture normaux.

Pendant longtemps nous avons cru que l’index glycémique du miel était très élevé comme l’avaient montré les premiers calculs (index glycémique = 95). Puis, d’autres études ont montré qu’il pouvait être plus bas (index glycémique = 60).
En fait il n’y a pas deux miels identiques. D’un miel à l’autre, d’une saison à l’autre pour la même fleur, le rapport glucose/fructose peut varier du simple au double. Ainsi, les miels de printemps semblent avoir plus de fructose que ceux d’automne.
Cela dit, il semble que malgré son index glycémique élevé, le miel ne se comporte pas comme un glucide classique. Son effet sur la sécrétion d’insuline pourrait en effet être plus faible que ne le laisse penser son index glycémique élevé. Cela est sans doute dû aux vitamines, minéraux et autres oligoéléments dont le miel est très riche et qui lui confère toutes les vertus médicinales qu’on lui a toujours reconnu.
En conséquence, malgré son index glycémique élevé, une ou deux cuillères à café le matin au petit déjeuner ne peuvent pas entraîner des conséquences fâcheuses par rapport à la perte de poids. Essayez de trouver un miel artisanal de bonne qualité produits exclusivement à partir de fleurs alors que le miel industriel est réalisé en grande partie à partir de glucose ce qui en fait un miel plus sucré et moins parfumé avec un IG beaucoup plus élevé.

L’ICG (Index de Charge Glycémique) est le produit de l’index glycémique d’un aliment et de son contenu en glucide pur (CGP) divisé par 100.
Exemple :

- Fructose : IG = 20            CGP = 100
ICG : (20 x 100)/100 = 20

On voit qu’un aliment peut avoir un index glycémique bas et un ICG important.  C’est pourquoi, malgré son index glycémique très bas, le fructose ne pourra être consommé qu’en faible quantité ( pas plus de 30g par jour). Les éléments les plus métaboliquement pervers sont donc ceux qui ont à la fois un IG et un CGP élevé.
C’est le cas du pain blanc, des pommes de terre et du sucre.
Mais les pires de tous sont le glucose, sirop de blé, de maïs…et les amidons modifiés dont l’index glycémique est de 100 et l’ICG de 100 aussi.
Or ce sont les ingrédients qui pullulent dans tous les aliments modernes industrialisés.

L'acidocétose est un excès de production de cétones que l'on rencontre uniquement lorsque l'on supprime tout apport glucidique ce qui est le cas avec le régime Atkins.
La méthode Montignac étant beaucoup plus équilibrée puisque les glucides ne sont pas supprimés mais choisis en fonction des IG bas n'entraîne pas d'acidocétose. La production d'acétone lors de la lipolyse, dans le cadre du suivi de la méthode Montignac, n'est pas suffisante pour générer une production de déchets acides dans le sang.

Le travail de nuit doit être considéré comme un simple décalage horaire.
Les repas doivent être ainsi décalés en fonction des horaires, en respectant le rythme des 3 repas.
Chaque type de repas doit correspondre à un horaire particulier.

Exemple: vous travaillez la nuit et vous vous couchez par exemple à 7h du matin.

Il convient donc, comme le ferait une personne qui se coucherait le soir, de boire par exemple une infusion (tilleul, verveine...)
Si le réveil se fait à 15h00, cela doit correspondre au petit déjeuner.
Il est donc important de respecter ce type de repas glucidiques après 7 ou 8 heures de sommeil.
19h30/20h00 sera l'heure du déjeuner. Le repas sera donc de préférence M Gourmand (lipido-protéique).
24h00 c'est l'heure du snack (optionnel). Vous pouvez prendre : pruneaux, amandes, ou encore un yaourt au soja.
4h00 du matin c'est l'heure du dîner. Et ce dernier doit impérativement être M Glucide (glucido-protéique) ou M Léger.
Le mieux est de préparer son dîner à l'avance et de le réchauffer éventuellement au micro-ondes.

La grosse erreur que font plusieurs personnes est de faire un dîner comportant des graisses et trop de protéines.
Autre erreur, celle qui consiste à s'ajuster sur le repas de la famille et qui conduit parfois sur 24 heures à ne pas faire de petit déjeuner et à exagérer la fréquence de repas M Gourmand (lipido-protéique).

Oui c'est tout à fait possible. Les principes de la méthode Montignac consistent à adopter un mode alimentaire hypoglycémiant, c'est à dire de nature à diminuer la glycémie post-prandiale (après le repas). Il est tout à fait compatible avec les contraintes d'un diabète de type I. 

Il s'agit simplement d'ajuster (en les diminuant) les doses d'insuline en fonction des niveaux (plus bas) de la glycémie. Le fait d'utiliser moins d'insuline a pour effet de:
 

• Diminuer, voire empêcher le stockage des graisses
• D'orienter l'essentiel de l'énergie du repas vers le brûlage au détriment du stockage
• Activer la lipolyse, c'est à dire favoriser l'utilisation des graisses de stockage, ce qui conduit à l'amaigrissement
• Supprimer le risque d'hypoglycémie réactionnelle

Cependant il ne s'agit surtout pas de supprimer ou de diminuer la consommation de glucides mais de ne consommer que ceux dont les index glycémiques sont bas et très bas tels que décrits par la méthode Montignac.

Aussi respectable que soit la pratique du Ramadan, il faut avouer qu'elle n'est pas favorable à un bon fonctionnement du métabolisme.

D'une manière générale, cette pratique selon les statistiques entraîne une prise de poids et une résistance future à l'amaigrissent car la frustration infligée à l'organisme durant la journée par la privation de nourriture tend à modifier son rendement énergétique.

En remangeant ensuite après le jeûne, l'organisme a tendance à faire plus de réserve (c'est le principe de l'effet rebond) ce qui est doublement pénalisant puisque la dépense énergétique a du même coup diminué.

Le meilleur moyen de limiter les dégâts, c'est de s'en tenir lors des repas nocturnes au respect de quatre règles :

L’index glycémique renseigne sur la qualité d’un glucide et non du produit dans sa totalité.

Ainsi, le Nutella possède un IG bas mais sa teneur en mauvaise graisses le situe dans le type d’aliment qu’il convient d’éviter si l’on souhaite perdre du poids.

En résumé, pour juger de la qualité d’un produit, la prise en compte seule de son index glycémique n’est pas suffisante.

Il convient également de prendre en compte la teneur et la qualité de ses graisses (lipides).