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Consensus scientifique international co-organisé par Nutrition Foundation of Italy et Oldways

Index Glycémique, Charge Glycémique et Réponse Glycémique

Un Sommet international de consensus scientifique

Stresa, Italy, 7 Juin 2013

Réuni le 6 et 7 juin 2013 à Stresa, un panel international d’experts a institué le « Carbohydrate Quality Consortium (CQC) » et a débattu de l’importante de la qualité des glucides en complément de leur quantité (communiqué de presse).

ÉBAUCHE de la déclaration de consensus [1]

  • Les glucides présents dans les différents aliments ont des effets physiologiques distincts, dont leurs effets sur la glycémie postprandiale (GPP), avec des conséquences variables pour la santé.
  • L’abaissement de la GPP est reconnu comme étant un effet physiologique bénéfique.
  • Un des moyens pour diminuer la GPP consiste à ralentir l’absorption des glucides en consommant des aliments à index (IG) et charge glycémique bas (CG) afin de réduire l’index et la charge glycémiques alimentaires.
  • La mesure de l’IG est une méthode suffisamment valide et reproductible pour distinguer les aliments en fonction de leur réponse glycémique (RG) [note de bas de page: index glycémique haut ou bas définis par le standard ISO, [55; effets de la préparation et de la cuisson].
  • L’IG quantifie les propriétés physiologiques spécifiques des aliments glucidiques présents dans la matrice alimentaire. Ces propriétés vont au-delà de leur composition chimique et concernent le ralentissement de leur vidange gastrique ainsi que la réduction de leur vitesse de digestion et d’absorption par l’intestin grêle.
  • La CG (produit de l’IG et de la teneur en glucides pour 1000 Kj) est le meilleur indicateur prédictif de la réponse glycémique des aliments - macronutriments.
  • Les méta-analyses d’essais contrôlés de régimes alimentaires fournissent des preuves convaincantes que les régimes alimentaires à bas index glycémique améliorent le contrôle de la glycémie chez les patients atteints de diabète de type 2.
  • Les méta-analyses d’études prospectives de cohortes fournissent des preuves convaincantes que les régimes alimentaires à bas IG/CG réduisent le risque de diabète de type 2.
  • Un important corpus d’études prospectives de cohortes fournit des preuves convaincantes que les régimes alimentaires à bas IG/CG réduisent le risque de maladies cardiaques coronariennes.
  • L’utilisation des inhibiteurs de l’alpha-glucosidase (acarbose etc.) pour réduire l’évolutivité du diabète de type 2 et des maladies cardiaques coronariennes fournit la preuve de la pertinence du concept de ralentissement d’absorption des glucides.
  • La prise en compte de la qualité des glucides tels que définie par l’IG/CG est particulièrement importante pour les personnes sédentaires, en surpoids, et à risque accru de diabète de type 2.
  • Les mécanismes potentiels de réduction du diabète de type 2 proviennent de la preuve que les régimes à bas IG/CG améliorent la sensibilité à l’insuline et le fonctionnement des cellules beta chez les individus atteints ou à risque de diabète de type 2.
  • Les mécanismes potentiels de réduction des maladies cardiaques coronariennes proviennent de la preuve que les régimes à bas IG/CG améliorent les lipides sanguins et les marqueurs de l’inflammation comme la protéine C réactive (PCR).
  • Il est probable que les régimes à IG/CG bas sont utiles à la gestion de l’équilibre pondéral.
  • L’IG complète les autres méthodes visant à caractériser les aliments glucidiques (tels que la teneur en fibres et en céréales non raffinées.)
  • L’IG bas doit être pris en considération pour la définition d’une alimentation saine.
  • Etant donné la progression rapide du diabète et de l’obésité, il est nécessaire de fournir des informations sur l’IG au public et aux professionnels de santé.
  • Cela devrait être facilité par la mention de l’IG/CG dans les recommandations diététiques et dans les tables de composition des aliments.
  • De plus, il faudrait envisager étiquettes et symboles sur l’emballage des produits à IG/CG bas.
  • Des tables de compositions alimentaires plus complètes mentionnant l’IG/CG doivent être développées au niveau national.

Comité scientifique de consensus

Chaires:

David J.A. Jenkins, MD, PhD, DSc, University Professor and Canada Research Chair in Nutrition and Metabolism, Department of Nutritional Sciences, Faculty of Medicine, University of Toronto, Director, Risk Factor Modification Centre, St. Michael's Hospital (Toronto, Canada).

Walter C. Willett, MD, DrPH, Fredrick John Stare Professor of Epidemiology and Nutrition Chair, Department of Nutrition, Harvard School of Public Health (Boston, USA).

Membres:

Livia Augustin, PhD, Research Fellow, Risk Factor Modification Centre, St. Michael's Hospital (Toronto, Canada).

Sara Baer-Sinnott, President, Oldways (Boston, USA).

Alan W. Barclay, PhD, Head of Research, Australian Diabetes Council; Chief Scientific Officer Glycemic Index Foundation (Sydney, Australia).

Inger Bjorck, PhD, Professor and Managing Director Antidiabetic Food Centre, Lund University (Lund, Sweden).

Jennie C. Brand-Miller, PhD, Professor, Boden Institute of Obesity, Nutrition, Exercise and Eating Disorders, University of Sydney (Sydney, Australia).

Furio Brighenti, DrPH, Professor of Human Nutrition, Department of Food Science University of Parma (Parma, Italy).

Anette E. Buyken, PhD, Research Associate, Department of Nutritional Epidemiology, University of Bonn (Bonn, Germany).

Antonio Ceriello, MD, Head of Research at the Institut d'investigacions Biomèdiques August Pi i Sunyer (IDIBAPS) (Barcelona, Spain).

Cyril W.C. Kendall, PhD, Research Associate, Department of Nutritional Sciences, Faculty of Medicine, University of Toronto (Toronto, Canada) and Adj. Professor College of Pharmacy and Nutrition, University of Saskatchewan (Saskatoon, Canada).

Carlo La Vecchia, MD, Chief, Department of Epidemiology, Mario Negri Institute, and Professor of Epidemiology, University of Milan, (Milan, Italy).

Geoffrey Livesey, PhD, Director, Independent Nutrition Logic (Wymondham, UK).

Simin Liu, MD, ScD, Professor, Departments of Epidemiology and Medicine, Brown University (Providence, USA).

Andrea Poli, MD, Scientific Director, Nutrition Foundation of Italy (Milan, Italy).

Gabriele Riccardi, MD, Full Professor of Endocrinology and Metabolic Diseases, Department of Clinical Medicine and Surgery, Federico II University (Naples, Italy).

Salwa W. Rizkalla, MD, PhD, DSc, Senior Researcher, National Institute of Health and Medical Research (INSERM) U 872, team 7, Research centre in human nutrition, ICAN Institute of Cardiometabolism & Nutrition, University Pierre et Marie Curie-Paris 6, Centre of Research in Human Nutrition, Pitié Salpêtrière Hospital (Paris, France).

John L. Sievenpiper, MD, PhD, Toronto 3D Knowledge Synthesis and Clinical Trials Unit, Clinical Nutrition and Risk Factor Modification Centre, St. Michael's Hospital (Toronto, Canada), Department of Pathology and Molecular Medicine, Faculty of Health Sciences, McMaster University (Hamilton, Canada).

Antonia Trichopoulou, MD, PhD, Professor and Director, World Health Organization Collaborating Centre for Food & Nutrition, Department of Hygiene and Epidemiology, University of Athens Medical School, and Vice President, Hellenic Health Foundation (Athens, Greece).

Thomas M.S. Wolever MD, PhD, Professor, Department of Nutritional Sciences, University of Toronto (Toronto, Canada).

Cet international consensus scientifique a été co-organisée par Nutrition Foundation of Italy et Oldways.

 

Texte reproduit avec l'aimable autorisation de NFI et Oldways. 

Traduction française : Dr. François Levain.

 


[1] Cette déclaration sera finalisée quand les notes de bas de pages, références scientifiques et autres modifications mineurs seront ajoutées.

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